mardi 12 octobre 2010

Été indien

Les chauffeurs de bus sont sympas quand même. Ils laissent monter et descendre les gens en dehors des arrêts officiels. Les usagers n’en abusent pas, mais tout de même. Il m’est arrivé quelques fois de rater le bus (quand je le vois tourner au coin de ma rue, il est trop tard), mais de le rattraper au feu rouge et d’y monter, à bout de souffle. On y trouve aussi toutes sortes de passagers, comme cette blatte (!) qui se promène sans vergogne sur la paroi près de mon siège!

L’été indien n’est pas une exclusivité québécoise. Nous avons en ce moment à Chicago l’un des plus beaux que j’aie connus en quinze ans d’Amérique. (La blatte se rapproche dangereusement du dossier de mon siège, mais opte finalement pour celui de la dame assise devant moi ; je l’ai à l’œil car je n’ai aucune envie qu’elle entre dans mon sac et me tienne compagnie au bureau... que je partage déjà avec un sympathique chargé de cours.)

Et que font les Chicagoens quand le soleil revient leur chauffer les fesses en plein mois d’octobre ? Ils sortent les parasols et vont à la plage. Il y a un chapelet de plages le long du Lac Michigan, et j’ai pu constater, en me promenant uptown avec un ami américain de passage et un ami à lui récemment installé à Chicago, qu’elles étaient assez achalandées ce week-end. (Cela fait un moment que je n’ai pas revu la blatte... la dame s’est levée mais un monsieur est venu la remplacer.)

Nous nous sommes attardés à Hollywood Beach, la plage gaie de Chicago. Je ne me suis pas baigné, c’était improvisé et je n’avais rien prévu pour la baignade. L’eau était glacée d’après B. qui s’est trempé les pieds, joyeux comme un enfant de se retrouver au bord de l’eau. Il faut dire que ce lac a des allures de mer. Tout y est : le sable fin, le ressac des vagues (OK, vaguelettes), les coquillages (des moules surtout mais aussi quelques gastéropodes effilés). J’ai même trouvé une pince (d’écrevisse? de crabe?) assez impressionnante. La prochaine fois, c’est sûr, je me mouille! 

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